Introduction

Once upon a Doll...

Petite déjà, j'adorais les poupées et les activités manuelles en tout genre. Elles ont été mes compagnes de jeu, mes confidentes et les passe-temps qui m'ont aidé à traverser les moments de solitude que connaissent la plupart des enfants uniques.
Au fil des années, les études puis la vie professionnelle ont pris le dessus, les poupées de mon enfance ont quitté ma vie, et les activités manuelles se sont faites plus rares car pas toujours faciles à concilier avec le quotidien.
"Et c'est le temps qui court, court,
Qui nous rend sérieux ..."
Il y a quelques années cependant, j'ai redécouvert les petits plaisirs des loisirs créatifs à travers le cartonnage et des petits échanges de brodeuses...et surtout, j'ai pris conscience que ce sont en partie dans ces petites choses que se cachent les éclats du bonheur.
Mais j'étais loin d'imaginer alors, qu'un petit magazine,"Gentaro Araki Works", rapporté de la Japan Expo 2007 par mes filles, allait me donner l'envie de percer le mystère des magnifiques poupées qui l'illustraient, et me permettre deux ans plus tard de pousser la porte d'un univers merveilleux où passion, créativité et art se côtoient intimement. C'est ainsi que j'ai découvert les BJDs (Ball-jointed Dolls), et que j'ai basculé du côté obscur de la résine !
Les BJDs sont des poupées à articulations sphériques, fabriquées en résine. La plupart des fabricants sont en Asie, mais aujourd'hui, l'Europe, et plus particulièrement la France, n'est pas en reste grâce à quelques artistes de talent. Les différents éléments de la poupée sont maintenus ensemble grâce à un ou plusieurs élastiques passant à l'intérieur du corps et des membres, permettant de ce fait un grand choix de mouvements. Leur particularité principale est d'être entièrement customisable : maquillage, yeux, perruque, parties du corps.

Ma première BJD, Bliss-Kiyomi, est arrivée en octobre 2009.
D'autres ont suivi : Aëlyn en décembre 2009, Aldaron et Elwing en juin 2010, et Cléa en septembre 2011.
Grâce à elles, j'ai repris goût à la couture que je ne faisais plus que par nécessité (ourlets, boutons), à la photo que j'avais quelque peu délaissée, et j'ai pu découvrir le monde fantastique des fées et des elfes.
"Parce que le temps qui court, court,
Change les plaisirs ..." 
Mes BJDs m'ont donc permis de réveiller de vieilles passions qui s'étaient éteintes au fil des années et auxquelles je m'adonne à nouveau avec plaisir, et elles m'ont également ouvert de nouveaux horizons.
Ce sont mes muses et une source d'inspiration incroyable.
"Les passions sont toutes bonnes de leur nature et nous n'avons rien à éviter que leur mauvais usages ou leurs excès."  (Descartes)
Je dédie ce blog à ma maman qui m'a appris le tricot, mes grands-mères pour la couture et le crochet, à mon père pour le bricolage et le goût du travail soigné, et à toutes celles et ceux qui m'ont apporté l'inspiration.